Abou Bakari Tandia, jeune malien heureux de vivre, travaillait en France depuis 13 ans et demandait sa régularisation. Il est décédé le 25 janvier 2005 des suites de sa garde à vue au commissariat de Courbevoie, après 6 semaines de coma. Les "zones d’ombre" du dossier rongent ses proches, qui ne peuvent faire leur deuil. Elles interpellent aussi les courbevoisiens et citoyens soucieux des Droits de l’Homme.
> Que s’est-il passé au commissariat de Courbevoie pour que Abou Bakari Tandia tombe dans le coma irréversible le 5 décembre 2004 ?
> Pourquoi les policiers affirment-ils qu’il s’est violemment jeté la tête contre le mur de sa cellule alors qu’aucune blessure crânienne ou faciale n’a été constatée ?
> Pourquoi la caméra de video surveillance de la cellule de garde à vue était-elle hors service ce soir là et n’a rien filmé ?
> Pourquoi les éléments clés du dossier médical sont-ils manquants et pourquoi les hôpitaux concernés ne retrouvent-ils pas les originaux ?
> Que sont devenus les vêtements que portait Abou Bakari Tandia lors de son interpellation ?
> Qu’est-ce qui a pu provoquer la mystérieuse plaie sur le thorax du jeune homme ?
Pour que l’instruction judiciaire en cours apporte un jour des réponses à ces questions ;
Pour que de tels drames ne se reproduisent plus dans nos commissariats ;
Pour que personne ne meure de n’avoir pu présenter des papiers en règle, en France, au XXIe siècle
l’association a organisé cette marche.
historique des faits :
Ce qui s'est passé depuis la funeste soirée du 5 décembre 2004
http://www.aboubakaritandia.org/2007/12/03/7-ce-qui-s-est-passe-depuis-la-soiree-du-5-decembre-2004
http://www.aboubakaritandia.org