Le débat après la conférence de la sociologue Anne Muxel venue parler du livre-enquête "La tentation radicale" dont elle est coauteur avec Olivier Galland.
Une enquête auprès des lycéens âgés de 14 à 16 ans, menée par une équipe du CNRS, sous la direction de deux sociologues confirmés, Olivier Galland et Anne Muxel.
L’idée d’une montée de la radicalité au sein de la jeunesse française, avec pour corollaire une certaine banalisation de la violence, méritait d’être examinée. Certes, les passages à l’acte violent ne concernent qu’une petite minorité assez bien étudiée et identifiée.
Mais on ne sait en revanche que peu de choses sur le degré d’acceptabilité de la violence aux yeux du plus grand nombre.
Quels sont les segments de la jeunesse les plus concernés par la radicalité ? Peut-on observer un lien entre la radicalité politique et la radicalité religieuse ? Comment les jeunes réagissent-ils aux attentats et au terrorisme ?