La situation militaire dans la région de Koursk constitue un enjeu clé au moment où les efforts internationaux s'intensifient pour mettre fin au conflit en cours depuis plus de trois ans. Vladimir Poutine, sans s'opposer catégoriquement à la trêve proposée par les Etats-Unis, a déclaré jeudi que les "prochaines étapes" dépendraient de la libération de cette région frontalière russe, où l'armée ukrainienne s'était emparée de plus d'un millier de kilomètres carrés en août dernier avec pour objectif d'en faire une monnaie d'échange lors de négociations ultérieures avec Moscou. Une carte que les Ukrainiens sont en train de perdre.