TF1 va devoir changé ses plans pour la soirée du 14 juillet. La Une voulait diffuser en direct le grand show de Thomas Jolly le long des quais rouennais qui allait couter 11 millions d’euros, dont 5 millions de financements publics (3 M€ pour la Ville, 2M€ pour la Métropole). Insupportable pour de nombreux acteurs locaux, car dépenser autant d'argent dans un moment où les finances publiques sont en difficulté était irresponsable.
Même les élus des groupes écologistes à la mairie et à la Métropole de Rouen s’étaient désolidarisés des socialistes pour le dénoncer à leur tour.
« La culture ne se décrète pas, elle se co-construit », expliquait Jean-Michel Bérégovoy, co-président du groupe écologiste rouennais : « Aujourd’hui, je pense aux MJC, aux Ehpad, aux associations culturelles locales qui se voient refuser des subventions de quelques centaines d’euros, à l’équipe derrière la Fête du Fleuve qui a vu l’édition 2025 annulée pour des raisons d’économies. Comment leur expliquer le vote de 5 millions d’euros de subventions publiques pour une soirée en prime-time ? »
« Thomas Jolly et Thierry Reboul viennent d’annoncer que le projet « 14.7 » ne sera finalement pas lancé cette année faute d’argent privé », annoncent dans un communiqué, la Métropole de Rouen et la Ville, « honorées d’avoir été sollicitées pour accueillir ce projet culturel et artistique d’envergure internationale ».
« Ce projet représentait une opportunité unique en termes de culture, de rayonnement et d’attractivité », regrette Nicolas Mayer-Rossignol. « Une petite minorité politicienne a préféré la polémique en refusant de rencontrer Thomas Jolly, en agitant de fausses informations, au moment où se finalisaient les partenariats privés nécessaires ».