Elle avait huit ans quand sa vie s’est brisée. Une nuit, un cri, puis plus rien. Son père a tué sa mère. D’un geste, il a arraché l’amour, le foyer, les repères. Pendant longtemps, Billie a vécu avec cette colère sourde, ce vide qu’aucune parole ne comble, ce poids que même le temps ne soulage.
Mais un jour, elle a choisi. Non pas d’oublier — car on n’oublie pas. Mais de ne plus laisser cet acte gouverner sa vie. Elle a regardé son passé en face, affronté l’indicible, et là où beaucoup auraient haï jusqu’au dernier souffle, Billie a trouvé la force de pardonner.
Pas pour lui. Pour elle.
Pour ne pas rester prisonnière de la douleur. Pour pouvoir respirer à nouveau.
Son pardon n’est pas un effacement — c’est une renaissance.