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Une scène de crime reconstituée au château de l’Empéri, pour former les élèves en criminologie

2025-05-21 1 Dailymotion

Alors que l’on fêtait les musées dimanche, les visiteurs du château de l’Empéri ont eu droit à une petite surprise. Sur une des terrasses, surplombant la cour principale du château, une rubalise jaune siglée Police scientifique et technique, barre l’accès à une coursive. Au loin, le regard aiguisé peut apercevoir un corps au sol, du sang et une agitation hors du commun. Un meurtre ? Oui ! Mais pas de panique, qu’il s’agissait seulement d’un exercice. En l’occurrence, la mise en application, sur le terrain, de connaissances acquises tout au long de ces deux dernières années par les stagiaires de l’Ecole française des sciences criminelles de Salon-de-Provence.
Créée il y a trois ans (https://www.laprovence.com/article/region/4762795958295415/salon-de-provence-ils-forment-les-futurs-experts-de-la-criminologie), cette structure associative vise à délivrer un certificat de suivi d’études de criminologie, spécialité qui n’est toujours pas officiellement reconnue en France (lire notre encadré) pour le moment ; Durant deux ans, les élèves ont suivi des cours théoriques - à raison d’un week-end complet par mois - dispensés par de véritables spécialistes de la criminalité : magistrats, avocats, policiers, gendarmes…"Le panel de ceux qui nous ont rejoints est impressionnant", juge François Van Berten, le trésorier et cofondateur (avec Marjorie Sueur et Aurore Lovato) de l’Ecole française des sciences criminelles. Les "étudiants", eux, ont un profil très hétéroclite ; Ils sont étudiants en droits, en attente de passer un concours de la police, retraités… "Il s’agit essentiellement de passionnés qui viennent chez nous approfondir leurs connaissances", poursuit François Van Berten.