Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a émis vendredi des doutes sur le choix du Vatican comme potentiel lieu d'une deuxième réunion russo-ukrainienne, après que le pape Léon XIV, les Etats-Unis et l'Italie en aient avancé l'idée. « Ce ne serait pas très élégant que des pays orthodoxes discutent en terre catholique de questions relatives à l'élimination des causes profondes » du conflit en Ukraine, a indiqué Sergueï Lavrov, jugeant que le Vatican ne serait lui-même « pas très à l'aise » s'il devait les accueillir.