Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées ce jeudi 3 juillet en France et en Europe par la grève des contrôleurs aériens. Entre vacances annulées et itinéraires de secours, des voyageurs nous racontent leurs péripéties.
David devait rentrer à Marseille en avion depuis Marrakech. Il s’est retrouvé à rouler de nuit depuis Barcelone dans la voiture d’inconnus. Depuis deux jours, la grève des contrôleurs paralyse les aéroports français. Ce vendredi 4 juillet, 91 vols sont supprimés au départ et à l’arrivée de l’aéroport Marseille Provence (https://www.laprovence.com/article/region/11196583803742/greve-des-controleurs-aeriens-91-vols-annules-ce-vendredi-au-depart-et-a-larrivee-de-laeroport-marseille-provence). Un début de vacances qui n’a pas été de tout repos pour les voyageurs provençaux.
Willemijn avait planifié depuis cinq mois ses vacances en famille à Bari, en Italie. Son vol Ryanair prévu à 19h25 ce jeudi 3 juillet a d’abord été décalé à 20h25 : "Je me suis dit qu’on était chanceux de passer entre les gouttes”, explique la quinquagénaire. Mais au moment d’embarquer, la compagnie annonce que plus un avion ne décolle.
C’est la douche froide : "Je ne vois ma famille qu’une fois par an. Ma sœur avait rempli les frigos pour notre arrivée”. Willemijn ne cache pas sa déception : "J’avais acheté pour 150 euros de cadeaux”. Vacances annulées également pour Éloïse, 25 ans, qui devait décoller mercredi pour Ibiza.
