La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) touche aujourd’hui plus de 3,5 millions de Français. Si elle est connue pour provoquer un essoufflement et une gêne respiratoire persistante, cette maladie pulmonaire a aussi des conséquences souvent méconnues sur la qualité du sommeil.
Selon le Dr Jebrak, plusieurs mécanismes expliquent ces troubles nocturnes. D’abord, la toux chronique, fréquente chez les personnes atteintes de BPCO, interrompt régulièrement le sommeil. Ensuite, une baisse de vigilance liée à la maladie peut entraîner une diminution de la ventilation pendant la nuit, altérant la respiration. Enfin, certains patients souffrent aussi d’obésité, un facteur qui peut comprimer le diaphragme et favoriser l’apnée du sommeil.
Ces perturbations ont un impact direct sur la récupération physique et mentale, déjà fragilisée par la maladie. Pour améliorer le sommeil, plusieurs leviers peuvent être activés : lutter contre la sédentarité, pratiquer une activité physique régulière, respecter un rythme biologique stable, mais aussi éviter le tabac, l’alcool ou les somnifères qui aggravent les troubles respiratoires. En cas d’apnée du sommeil avérée, l’utilisation d’un appareil de ventilation nocturne peut aussi être nécessaire.
Améliorer la qualité du sommeil, c’est renforcer les défenses de l’organisme, préserver l’autonomie et mieux vivre au quotidien avec une BPCO.