Notre série "La Provence en auto-stop" (3/5). Deux journalistes de La Provence - une rédactrice, un vidéaste - sont partis pendant 4 jours en auto-stop sur les routes de notre région avec pour objectif d'être hébergés chez l'habitant. Ils se sont élancés avec seulement 10 euros en poche pour tout le séjour. Un moyen d'aller à la rencontre de l'hospitalité des Provençaux. En ce troisième jour d'aventure, ils rallient Sault à Banon. Récit.
Nous ouvrons les yeux, en ce troisième jour d'aventure en auto-stop à travers de la Provence (https://www.laprovence.com/article/societe/4421626344411314/soiree-gipsy-paella-offerte-et-hospitalite-de-marseille-aux-saintes-maries-de-la-mer-en-auto-stop), au sein du hameau de Saint-Jean, à quelques kilomètres de Sault (https://www.laprovence.com/vaucluse/sault-84123) au cœur de la demeure de Michèle. Cette ancienne bibliothécaire nous a dressé un consistant petit déjeuner, avant que l'on ne reprenne la route avec nos 3 euros restants en poche - nous disposions de 5 euros chacun pour les 4 jours afin de tester l'hospitalité des locaux et des touristes. "Ne me remerciez pas, ce n'est rien d'extraordinaire", assure notre hôte, rencontrée la veille.
Au-delà du gîte et du couvert, la fraîchement retraitée nous a trouvé notre prochain conducteur, son ex-mari. Sculpteur, Patrice vit à Sault mais expose dans l'église de Banon (https://www.laprovence.com/alpes-de-haute-provence/banon-04018) pour l'été. Il peut ainsi nous conduire directement à notre prochaine destination. Après un petit tour au marché puis à bibliothèque de Sault entourés de Michèle et Corinne, nous voilà embarqués dans la camionnette de Patrice. "Nous avons une bonne relation, c'est grâce à elle que j'ai ce qu'il y a de plus important dans ma vie, nos enfants", se livre l'artiste d'une soixantaine d'années, à propos de son ancienne épouse.
