Nouvelles images de bagarre générale et de violence Porte de la Chapelle à Paris : Une association de riverain lance un SOS au Président de la République : "Au secours, Emmanuel Macron :
"Bagarres générales à La Chapelle et désormais intrusions punitives dans nos immeubles contre les riverains… Ce QRR est un Quartier de Reconquête Républicaine ou un Quartier de Recul Républicain !"
La Porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, est devenue un point névralgique des trafics de drogue et des violences urbaines. Chaque jour, des dizaines de consommateurs s’y retrouvent, alimentant un climat d’insécurité croissant. Les riverains dénoncent depuis des années la dégradation de leur quartier et l’impuissance des pouvoirs publics.
Les scènes de deal, parfois en plein jour, se mêlent à des agressions et des règlements de comptes. La police multiplie les interventions mais peine à enrayer le phénomène.
Les associations tirent également la sonnette d’alarme. Ambroise Boulanger, du collectif Rosa Craque, affirme : « C’est un no man’s land abandonné. Il faut sortir ces personnes de la rue, les loger, ouvrir des structures sanitaires » (Le Monde, 19 novembre 2024). Sur place, des maraudes distribuent du matériel stérile et proposent un accompagnement, mais ces initiatives ne suffisent pas.
Les usagers eux-mêmes témoignent de leur détresse. « Le crack c’est une erreur qui ne pardonne pas… c’est comme si tu te cassais la gueule à chaque seconde », expliquait l’un d’eux dans un reportage de Le Monde (8 novembre 2021). Un autre résume : « L’enfer, c’est pas ce truc avec les flammes et le diable, c’est nos vies ».
Des associations tentent d’apporter une aide médicale et sociale aux toxicomanes. Pourtant, les tensions restent vives avec les habitants, qui se sentent abandonnés. Les commerçants constatent une baisse de fréquentation et un climat délétère.
La mairie promet de renforcer la présence policière et les dispositifs de prévention. Mais sur le terrain, beaucoup redoutent une aggravation de la situation dans les prochains mois.