Dans les Landes, comme ailleurs en France, plusieurs églises ont été profanées ces dernières années, un phénomène qui suscite à la fois émotion et inquiétude au sein des communautés locales. Les actes signalés vont du simple vandalisme — portes fracturées, tags, mobilier liturgique dégradé — jusqu’au vol d’objets de culte ou à la profanation directe des tabernacles. Ces atteintes touchent souvent de petites églises rurales, parfois isolées et difficilement surveillées, ce qui en fait des cibles vulnérables.
Au-delà de la dimension matérielle, ces dégradations portent une forte charge symbolique : elles touchent des lieux ancrés dans l’histoire des villages landais, souvent classés ou protégés, et qui restent des repères spirituels et patrimoniaux, même pour une population de plus en plus sécularisée. Les municipalités et les paroisses, appuyées par la gendarmerie, cherchent à renforcer la sécurité, notamment par l’installation d’alarmes ou de caméras. Mais la question reste sensible, car ces édifices sont aussi perçus comme des espaces ouverts et accueillants.